Ransomwares : comment mettre en place une stratégie de sauvegarde qui vous protège vraiment
- BlueBearsIT

- 26 nov.
- 2 min de lecture
Les attaques par ransomware se multiplient et ciblent de plus en plus les PME, profitant d’un système d’information insuffisamment protégé ou d’une stratégie de sauvegarde mal définie. Lorsqu’un chiffrement massif de données survient, seules des sauvegardes fiables, isolées et restaurables permettent de reprendre l’activité sans céder au chantage. Mais comment bâtir une stratégie de sauvegarde réellement efficace face aux ransomwares, capable d’assurer la continuité de l’entreprise et de limiter les pertes ? Mettre en place une architecture adaptée est devenu un élément essentiel de la cybersécurité et de la résilience informatique.
Prioriser la sauvegarde comme pilier de résilience face aux ransomwares
La première étape consiste à considérer la sauvegarde non comme une simple copie des données, mais comme un dispositif stratégique de continuité d’activité. Les ransomwares exploitent la moindre faiblesse : stockage interne non isolé, absence de versioning, absence de test de restauration… Pour qu’une entreprise soit protégée, il faut définir ce qui doit absolument être sauvegardé : serveurs critiques, VM, bases de données, messagerie, documents métiers, configurations système. Plus la cartographie est précise, plus la stratégie de sauvegarde sera adaptée et robuste.
Adopter la règle 3-2-1 : la base d’une protection réellement efficace
La règle 3-2-1 reste l’un des standards les plus fiables pour contrer les ransomwares. Elle consiste à conserver 3 copies des données, sur 2 supports différents, dont 1 copie hors ligne ou hors site. Cette dernière composante — la sauvegarde offline — est déterminante : elle empêche les cybercriminels de chiffrer ou supprimer toutes les copies en même temps. Pour les PME, combiner stockage sur site, cloud sécurisé et sauvegarde déconnectée (air gap) garantit une résilience bien supérieure aux solutions de sauvegarde uniques.
Sécuriser les sauvegardes pour empêcher leur compromission
Une sauvegarde n’est utile que si elle n’a pas été altérée par l’attaquant. Pour cela, plusieurs mesures techniques sont indispensables : activer l’immuabilité des sauvegardes, limiter les droits d’accès, isoler les comptes administrateurs, et chiffrer les données stockées. Il est également crucial de protéger l’infrastructure de sauvegarde elle-même via une authentification multifactorielle, la segmentation réseau et une journalisation complète. Une stratégie de sécurité bien pensée réduit considérablement la probabilité qu’un ransomware puisse contrecarrer les sauvegardes.
Tester régulièrement les restaurations pour assurer un redémarrage rapide
Une erreur fréquente est de supposer que les sauvegardes fonctionnent… sans jamais vérifier leur capacité réelle à restaurer l’activité. Les tests de restauration doivent être programmés, documentés et réalisés sur plusieurs scénarios : fichiers individuels, serveurs complets, environnements virtualisés. Cela permet d’anticiper les temps de reprise, d’identifier les failles, et de garantir un redémarrage rapide après incident. Une sauvegarde non testée est une sauvegarde théorique ; seule une stratégie validée et éprouvée peut protéger efficacement contre les ransomwares.
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